mardi 19 février 2019

l'ARVA


dimanche 17 février 2019

CR de Cordélia 
présents: Cordélia, Michel et Mick.
Explorgnac, épisode 9

Après un topo passionnant sur le Messinien (moyen mnémotechnique : joueur de foot) par Michel, nous voici partis en équipe réduite de 3… Et oui, y’en a qui sont au ski, d’autres au Laos et d’autres qui gardent les gosses ;o) ! Direction Orgnac, réseau 3. C’est toujours aussi grand et beau, Ô !
Après passage du puits équipé en décembre par Eloïse et Pierrot, nous voici sur la vire « pégueuse ». Ben c’est pas évident pour moi. Heureusement Mick m’apprend la technique du balancier… je me balance donc et j’avance.
Au bout : une galerie (encore GRANDE) et un bon début de désob. Et bien c’est pas large, ni haut sur 10m… Mais comme Noé est passé, je me dis que je peux y aller…Mick me demande de poser l’ARVA le plus loin possible. Je m’exécute. Bien sûr là bas y’a pas de rond point. Alors je pose l’ARVA et quelques reculons + vire + puits plus tard, Mick et son ARVA 2 en main tente de capter le signal dans la galerie qui croise à angle droit au dessus… Et bien résultat : rien de rien. Il y a plus de 30m entre les 2 boîtiers. Allez, c’est bon signe : ça ne doit pas se rejoindre !
Après une balade au milieu des concessions nous retrouvons le balisage rose (oui, oui, souvenez vous, celui posé par ceux qui sont venus en décembre) puis la sortie… et les 3 bières de Mick.

Trucs et astuces:
Cordélia a testé pour vous, les filles, le caleçon long de cyclisme avec insert gel (Décathlon, 35 euros) sous la combinaison : c'est parfait pour amortir le baudrier et aussi les glissades sur les fesses ! Top confort ! 

avec le caleçon decathlon, vous pourrez vous vautrer en toute quiétude... 



jeudi 7 février 2019

escalade des coupelles


Sortie du 03/02/2019

présents: Noé Vergez, Benoît Paravel et Mickaël Leroy

entrée:9h30   sortie:19h00

L'objectif de la journée fût l'escalade d'une cheminée repérée le dimanche précédent dans la salle des coupelles.

C'est lourdement chargé que nous arrivons vers 10h30 au niveau de la grande barrière. A partir de là, nous changeons de chaussures et  de combinaison pour ne pas salir cette partie de la cavité extrêmement bien conservée. Quelques enjambées plus tard, nous voilà devant le but de notre
venue: une superbe cheminée d'environ 10m de diamètre à sa base, et si haute qu'on distingue à peine le sommet malgré nos puissants éclairages. Je commence l'escalade en libre sur la première coulée, ce qui permet de rapidement gagner une quinzaine de mètres. L'installation d'une corde sur une grosse stalagmite permet à Noé et Ben de me rejoindre. Réunis sur ce confortable palier, nous avalons rapidement nos sandwich avant de reprendre. La suite est plus verticale et se fait en artificiel sur une roche couverte de moonmilch. Il faut gratter sur environ 1cm pour trouver un support suffisamment dur pour planter les gougeons. Je me déporte de quelques mètres sur la gauche pour atteindre un départ, malheureusement sans suite... Je reprend donc l'escalade dans l'axe verticale puis atteins une dizaine de mètres plus haut un second grand palier, assez similaire au premier. Je renouvelle l'opération: pose d'amarrages, installation de corde et quelques minutes plus tard mes compagnons me rejoignent.
A ce stade, nous sommes une trentaine de mètres au dessus de notre point de départ, et le dernier tronçon est complètement en dévers sur un rocher encore moins fiable que précédemment. En effet, je constate rapidement qu'il est difficile de trouver un bout de roche de bonne consistance, ce qui m'oblige à rapprocher mes dégaines. Je fini par atteindre le sommet avec seulement un gougeon en stock... Il était temps d'arriver!
Depuis le sommet, deux possibilités de suite:
-sur ma droite, je redescend de quelques mètres pour atteindre un départ de galerie d'environ 2m de haut par 3 de large. Noé et Ben me rejoignent, et une fois de plus nous buttons au bout de quelques mètres sur un bouchon de calcite. Pas de suite de ce côté là, cependant les lieux sont magnifiquement décorés de buissons d’excentriques et d'aiguillettes. Nous découvrons également un squelette plutôt récent de chauve-souris, venue mourir bien loin de l'entrée, ce qui interroge sur une possible connexion avec la surface.
-sur ma gauche, l'autre départ est un peu plus compliqué à atteindre. J'arrive au bout de la corde de 100m que j'avais. J'utilise donc la corde d'escalade pour franchir la dizaine de mètres de corniche. Au bout de cette corniche, me voilà devant une ultime escalade d'environ 8m. Noé me rejoins pour m'assurer, je finis mon ascension en libre et atteins une autre petite salle de 3x3, qui marque la fin de notre exploration.

le boyau


Sortie du 27 janvier 2019


présents: Noé Vergez, Léo Vergez, Mickaël Leroy

entrée: 9h45   sortie: 17h00

Étant aujourd'hui en équipe réduite, nous décidons de poursuivre l'ouverture du boyau de la galerie de la vire. Nous arrivons sur place en moins d'une heure et demi, on commence à bien connaître le parcours! Nous commençons par briser un bloc situé en plein milieu et gênant le passage. Ce dernier cédera facilement. Malgré cet aménagement, le travail dans le boyau reste assez inconfortable. Moins de 30cms de haut, la tête en bas, je pioche  le sol et évacue le remblais dans une petite barquette de 5l que je fais passer tant bien que mal à mes camarades situés à l'arrière. Au bout d'environ une heure, je bute sur des blocs légèrement calcifiés entre eux. Bien fatigué, je laisse ma place à Noé qui ne lâchera plus la place! Les blocs se détachent finalement plutôt bien du sol. Caillou après caillou, nous voyons Noé disparaître peu à peu dans le conduit et croyons bien qu'il a enfin franchi l'obstacle. Il n'en est rien, il buttera 10m plus loin sur une nouvelle étroiture à désobstruer...
Nous sommes un peu déçus, ce n'est pas encore cette fois que la grotte livrera ses secrets... Mais tout n'est pas perdu pour autant, la présence de courant d'air, la morphologie de la galerie et son orientation nous confortent dans notre envie de poursuivre cette désobstruction, mais les besoins en main d’œuvre vont être dorénavant plus important.
Sur le retour nous faisons un crochet par la salle des coupelles et repérons une escalade d'une quarantaine de mètres qui reste à réaliser. Un bel objectif pour les sorties futures.
Phénomène plutôt rare, nos mesures de CO² ont révélés des taux à 2,1% aussi bien au carrefour que dans l’orfèvrerie, alors que l'on observe d'habitude un écart de 0,6% entre ces deux points. Par rapport au dimanche précédent, nous avons constaté une baisse moyenne de 0,5% dans l’ensemble du réseau.

la vire (suite)


Sortie du 20 janvier 2019

Présents: Stéphane Tocino, Stéphane Guillard, Béatrice Racapé, Erik Van Den Broeck, Noé Vergez, Mickaël Leroy

entrée: 9h30   sortie: 19h00

A notre habitude nous nous retrouvons pour 9h à l'aven. Le temps de préparer le matériel et nous voilà à descendre les escalier à 9h30. Vers 10h30, nous arrivons à l'entrée du réseau 3 et le groupe se sépare alors en deux:
-d'un côté Stéph Tocino et Noé retourne à l'escalade commencée jeudi, au niveau du "carrefour". Le but était de revoir les lucarnes entrevues la fois dernière. Après la pose de quelques gougeons, le duo s’aperçoit vite qu'il n'y a pas de suite. Une corde est laissée en place pour revenir faire la topographie.

Noé retournant à l'escalade
-l'autre équipe composée de Steph Guillard, Erik, Béa et Mick se rend au "réseau des grands puits". Sur place, nous nous répartissons les tâches: Erick entame la topographie, tandis que Mick commence le déblaiement du boyau entrevu lors de la session du 6 janvier. De leur côté, Steph et Béa achève l'équipement de la main courante, et récupère le vieux matériel des années 2000 en vue de le ressortir.


Vers 16h, Béa et Steph G rejoignent Mick à la désobstruction qui à réussi à avancer d'environ 3 mètres. Dans la foulée arrivent Steph T et Noé qui reviennent de l'escalade. Ils ont croisé Erick qui, pas très en forme, préfère ressortir tranquillement.
Nous voilà donc à 5 devant ce chantier qui ne nécessite pas tant de main d’œuvre. Du coup, Steph T et Noé retournent de l'autre côté de la vire établir une stratégie pour atteindre une lucarne à 15m du
sol. Ils tenteront leur chance par le haut via la galerie des cristaux, mais la galerie est toujours inatteignable. Il faudra revenir partir depuis le bas.
Vers 18h, tout le monde se retrouve au "col" dans la galerie du réseau 3 avant de regagner la sortie.

Le rééquipement des parties verticales dans le réseaux des "grands puits" aura été très chronophage, presque 3 sessions à poser amarrages et cordes! Cependant ce travail facilitera grandement la suite des explorations dans cette partie complexe du réseau où subsistent de nombreux points d'interrogations. Il reste également un important travail de relevé topographique à effectuer.
Côté CO², les taux sont toujours stables entre 2,4 et 3%.

sur la droite "la vire" qui nous aura occupé un bon moment...


escalade au carrefour


Sortie du 17 janvier 2019

Présents : Stéphane Tocino et Mickaël Leroy

Objectif : Escalade du fond de la galerie EST au départ du réseauIII. CR de Stephane.
Départ sous terre : 9h50
Arrivée départ de l’escalade : 10h35
Début de l’escalade : 10h50
Fin de l’escalade : 12h15
Départ pour sortie : 14h
15h Salle De Joly.
TPST : 4h50.

Après un retard à l’allumage pour cause de sabotage de réveil (on n’en voudra pas à la fille de Mike qui a arrêté son réveil avant qu’il ne soit réveillé : il a passé sa nuit au boulot … Belle motivation !), le matos est préparé, on part sous terre. Arrivés au départ de l’escalade nous sommes bien chauds (en nage), on s’équipe, on boit un coup, le matériel et les chaussures du grimpeur sont propres. L’escalade commence et Mike remarque deux squelettes de chauves-souris (photo 3) qu’il matérialise avec mon Aventi car j’ai failli y marcher dessus sans les voir.



La première longueur commence en rive droite par une traversée en vire où se trouvent quelques belles excentriques, avant d’attaquer la partie verticale. Après avoir planté les trois premier gougeons de la partie verticale, Mike se déplace « corde tendu » avec le matos pour éviter le « trop de tirage », ce qui va permettre un appréciable gain de confort pour le grimpeur. L’escalade se poursuit vers le départ d’une galerie  « sup »  qui s’oriente suivant le même axe que la galerie principale qui elle, se termine par colmatage d’argile. On passe ensuite par une zone moins verticale où la pente est encombrée d’argiles très sombres. Sur le côté droit se trouve un massif concrétionné très blanc et propre. On fait le choix de progresser sur le propre, afin de ne pas « empéguer » le matériel. Un relais est installé en haut de la cheminée, et on devine la galerie qui semble partir plein EST.

Une traversée est nécessaire pour mettre pied dans cette galerie (estimé à 3m de large, 5m de haut, marques visible d’écoulements dans le plafond, sol dans des argiles en forme de V).Un départ juste derrière le relais est vu : ça queute. Deux ancrages plus tard, le second relais est installé dans cette galerie dont les parois sont recouvertes de choux fleurs identiques à ceux que l’on peut observer à l’orfèvrerie. Les argiles au sol semblent avoir été « remaniées » et sont un peu calcifié (ça craque sous les pieds).
A une dizaine de mètres dans cette galerie se trouve l’ouverture d’un large puits (sept mètres de diamètre estimé, et quinze mètres de profondeur estimé) avec au départ une grosse stalagmite. Il est midi et demi, je propose à Mike de faire demi-tour, lui aimerait bien descendre le puits (il a un doute sur le fait que nous soyons au-delà du colmatage de la galerie principale au-dessous de nous)… Mike équipe le puits avec la corde d’escalade qui est fixée au relais « juste pour voir »… puis après avoir trouvé le « plein gaz » descend le puits jusqu’au fond… Je le questionne… Il me dit avoir vue sur une superbe de la galerie où se trouve la bouteille d’eau que nous avions laissée au départ de l’escalade…




Je récupère une partie du matos, rééquipe le puits avec la corde statique de liaison dont le nœud de fin de corde se trouve 50cm au-dessus du sol. En revenant au pied de l’escalade, nous trouvons un couteau planté dans l’argile de marque GERBER visiblement récent. Je ne sais pas qui et quand on a pu l’oublier ici…
En haut du puits reste : 16 dégaines dont quatre gougeons, la corde d’escalade, trois plaquettes sans les vis, deux petites dyneema, grigri, étriers, matos à spiter complet mais sans spits, trois mousquetons à vis.
A 14h, nous sommes à la bouteille, on réorganise les sacs, et on prend la sortie.
Douze gougeons ont été posés, 6 amarrages forés réalisés, 6 amarrages naturels utilisés pour l’escalade et l’équipement du puits. Il reste à voir deux départs en haut de la cheminée, faire trois visées, et peut être une paire de photos avant de probablement devoir démonter…
Un point d’interrogation supplémentaire qu’on aura levé dans ce trou qui, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il se défend bien !

l'escalade (cercle) ressort au bout de la galerie au dessus du personnage rouge

la vire

sortie du 06/01/2019

présents: Noé Vergez, Pierre Blachier, Mickaël Leroy

entrée: 9h30   sortie: 18h45

L'objectif du jour était de poursuivre l'équipement du réseau des grands puits. Mesure du CO² : 2,8%, on est bon ! Une fois à la base du premier puits, équipé la semaine précédente, Noé et Mick attaquent le remplacement de la main courante et des amarrages en place depuis les années 2000. Nous avons fait le choix de la durabilité en utilisant du matériel inoxydable pour éviter tout problème de corrosion. Il nous a fallu planter plusieurs spits inox pour rendre de nouveau praticable cette traversée. Le travail a été rendu pénible par la présence d'argile qui rend la paroi grasse et glissante. Pendant que le duo se bat avec la glaise, Pierre se charge d'installer une corde pour descendre le puits que surplombe la vire. Il amarre sa corde sur les points que nous venons de poser, fait un Y quelques mètres plus bas puis amorce la descente. Le détecteur de CO² se mettant en alarme, il n'ira pas plus bas pour aujourd'hui. Après vérification, la base du puits est à 3,6%, on reviendra plus tard...
Le temps passant vite sous terre, il nous faudra faire demi-tour avant d'achever l'équipement.

on voit pas l'heure passer sous terre!